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  • Photo du rédacteurAudrey Chevalier

Pleine Lune en Capricorne : Narcisse et la femme interdite

Ce mois-ci, et au vu des éclipses en cours, les effets de la Pleine Lune peuvent davantage se faire ressentir. Au cours de cette lunaison, ce sont les besoins affectifs qui sont mis en lumière. Avec la présence de Vénus en Cancer et conjointe au Nœud Nord, chacun sera invité à faire le point sur les carences émotionnelles et amoureuses qui narguent depuis la tendre enfance voire des vies passées. Par ailleurs, le Nœud Nord, de par sa fonction dharmique, suggère une démarche plus matûre et de sortir de la roue karmique à condition que nous nous montrions volontaires pour faire se peut.


Narcisse, magnifique Narcisse…


Vénus en Cancer est à l’image de Narcisse, ce bel éphèbe qui s’éprit de lui-même en regardant son propre reflet. Le mythe raconte que, trop préoccupé de lui-même, il s’était refusé à une nymphe prénommée Echo, qui avait finit par s’en plaindre auprès de la majestueuse Aphrodite. « Que celui qui n’aime personne, s’éprenne de lui-même ! » La malédiction en était jetée et Narcisse se noya. Ici, c’est la non-reconnaissance de soi-même qui est en jeu et la présence de la Lune en Capricorne tend à cristalliser cette souffrance par le manque, l’absence, le vide affectif. Elle va donc appuyer sur la blessure karmique du féminin : la difficulté à se sentir aimé d’autrui et plus particulièrement des hommes. Cette dynamique pousse l’être dans son besoin insatiable de recevoir l’amour et la tendresse auxquels il aspire tant, l’empêchant ainsi de voir l’autre tel qu’il est réellement. Cependant, l’opposition de Saturne rétrograde enjoint chacun à grandir en acceptant sa propre vulnérabilité. Mieux encore, il suggère de laisser partir, de lâcher du lest, de respecter son horloge intérieure, de ne plus s’accrocher à de vieilles lanternes, plus simplement : ne plus attendre qu’autrui réponde à notre urgence d’être reconnu et d’assumer une certaine solitude. Il offre la possibilité de faire une distinction entre résignation et renoncement.


La femme interdite


Lors de cette Pleine Lune, et d’autant plus avec la présence du Nœud Nord en Cancer, Neptune en Poissons et d’Uranus en Taureau, c’est la place du Féminin dont il est question. Le plus souvent confondu avec la docilité dans la société patriarcale, il est avant tout une énergie fulgurante qui pousse à la transformation des profondeurs et qui demande quel sens nous donnons à notre existence. Le défi avec Saturne Rétrograde - et d’autant plus lorsqu’un processus alchimique est en cours - est de rester centré(e) et de placer des limites afin de ne pas se perdre face aux projections d’autrui. En effet, plus nous nous approchons du Féminin et plus nous tendons à nous allier au Masculin, plus les détracteurs extérieurs sont manifestes. Pluton rétrograde vieille au grain et tend à faire prendre conscience à chacun, des aspects totalitaires du patriarcat sur le Féminin. Pour bon nombre de femmes, de sorcières, de druidesses, d’alchimistes, l’ensemble de cette configuration astrale éveille des mémoires karmiques, plus précisément celles qui vont à l’encontre du Féminin par les humiliations, les inégalités ou les abus en tous genre (la conjonction Saturne-Pluton – l’abus de pouvoir - que nous connaissons depuis le début d’année met la lumière sur le très grand nombre de féminicides commis en France). Il en résulte un véritable manque de confiance envers les hommes ou toutes représentations masculines. Cet aspect nourrit d’autant plus le manque affectif chez les femmes et le besoin de reconnaissance de celle qui est à la recherche de l’époux qui la complète ou de l’enfant qui la prolonge. Le travail sera de sortir de la problématique biologique/personnelle/ transgénérationnelle/sociétale : « je suis la femme de… », « tu seras une femme quand tu auras des enfants », autant de croyances limitantes qui nourrissent la blessure de rejet commune au féminin. De même, les révoltes infantiles source d’une guerre stérile envers les hommes n’ont plus leur place ici. Certaines femmes sont donc appelées à se défaire des étiquettes sociétales afin d’incarner leur essence profonde - ceci est d'autant plus vrai chez les âmes jumelles. Tout consiste à incarner la Lumière Divine , d’oser se brûler aux flammes de la Vie, car c’est par elle que le Masculin renoue avec les énergies du Cœur et qu’il pourra se lier au Féminin.  



L’inconscient collectif encore sous le joug d’un masculin égotique, sent au plus profond de ses entrailles, cette fantastique lumière féminine qui s’impose à lui. Cela le pousse à se confronter à des peurs terribles voire même à la mort dans tout son symbolisme mais aussi à se rebeller. Son premier réflexe sera peut-être celui de se désengager et de choisir des solutions de facilité bien qu’il ait le sentiment – et d’autant plus chez les âmes jumelles – que son libre-arbitre soit réduit à néant. Comme si, ce qu’il ne voulait pas voir, finissait toujours par revenir à lui. En proie, à une évolution de Conscience et une ouverture du cœur plus grande, il finira alors par se poser la question suivante : « comment j’aligne ma conscience à la Volonté du Très Haut ? » Dans le cas où la révolte perdurerait et pour celles et ceux s’accrocheraient à leurs peurs, l’engagement envers soi-même risque d’être limité. Mais le Divin, dans sa très grande sagesse, sait toujours se frayer un chemin, c’est pourquoi, cette conjoncture astrale évoque aussi la confiance en soi et envers le monde.

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